Organes: Tout Cancer

Étude PRIORITY : étude évaluant les attentes et priorités pour un premier traitement médical des patients âgés ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblés, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. Environ 60% des cancers surviennent chez des personnes de plus de 65 ans, mais ces patients sont proportionnellement sous-représentés dans les essais cliniques. Par conséquent, l'impact des traitements anti-cancéreux chez ces patients est mal pris en compte, ce qui peut affecter la qualité de leurs soins. En effet, la survie globale, représentant la quantité de vie gagnée, n’est pas suffisante pour évaluer les attentes des personnes âgées qui présentent légitimement des perspectives plus qualitatives telles que la qualité de vie ou le retentissement d’un traitement sur différents domaines de la vie (cognitif, social, fonctionnel…). En dehors de la qualité de vie et de l’amélioration de la survie, il n'y a actuellement aucune recommandation pour l'évaluation des traitements reçus en cancérologie dans la population âgée par des éléments de mesure plus qualitatifs. L’objectif de cette étude est de décrire les attentes et priorités pour un premier traitement médical chez des patients âgés ayant un cancer. L’étude se déroulera en 2 parties. Lors de la 1re partie, les patients seront évalués à l’aide de 2 questionnaires d’autoévaluation avant le début du traitement, puis 3, 6 et 12 mois après le début du traitement. Lors de la 2e partie, les patients seront répartis en 2 groupes selon leur âge. Les patients du 1er groupe, âgés de 70 ans et plus, seront évalués à l’aide de 2 questionnaires d’autoévaluation avant le début du traitement, puis 3, 6 et 12 mois après le début du traitement. Les patients du 2e groupe, âgés de moins de 70 ans, seront évalués de manière équivalente aux patients du premier groupe. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 30 mois après l’initiation du traitement.

Essai ouvert aux inclusions

COG-REDUC : Etude évaluant l’efficacité d’une rééducation cognitive sur le ressenti des troubles des fonctions cognitives et la qualité de vie de patients ayant un cancer et traités par chimiothérapie et/ou thérapie ciblée. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une rééducation cognitive chez des patients traités par chimiothérapie et/ou thérapie ciblée, et exprimant une plainte concernant des troubles des fonctions cognitives et de leur qualité de vie. Les patients recevront un traitement standard pour leur cancer par chimiothérapie et/ou thérapie ciblée. Un à douze mois après la fin de leur traitement, deux évaluations seront réalisées à trois mois d’intervalle (T0 et T3) par un neuropsychologue ; elles comprendront une évaluation de la qualité de vie (FACT-G, FACT-An), un bilan psychopathologique (échelle de Spielberger, CES-D) et un bilan cognitif avec différents tests et questionnaires sur les fonctions cognitives. Les patients exprimant une plainte lors d’une consultation mémoire seront répartis de façon aléatoire en trois groupes. - Les patients du groupe expérimental recevront, entre les deux évaluations, neuf séances hebdomadaires de rééducation cognitive par RehaCom®. - Les patients du groupe contrôle 1 réaliseront, entre les deux évaluations, des exercices à domicile au même rythme que les ateliers de rééducation cognitive. - Les patients du groupe contrôle 2 auront un suivi téléphonique standardisé effectué par un neuropsychologue au même rythme que les ateliers de rééducation cognitive. Chez les patients présentant des troubles thymiques lors du bilan neuropsychologique, auront une prise en charge spécifique par l’équipe de psycho-oncologues de chaque établissement, quel que soit le sous-groupe de traitement.

Essai clos aux inclusions
Genentech MAJ Il y a 5 ans

Etude GO30103 : étude de phase 1a-1b visant à évaluer l’innocuité et la pharmacocinétique du MTIG7192A seul ou en association avec l’atézolizumab chez des patients ayant une tumeur localement avancée ou métastatique. Une tumeur correspond au développement d’un tissu nouvellement formé au sein d’un tissu normal. Elle peut être bénigne (non cancéreuse) ou maligne (cancer). Les cellules cancéreuses sont initialement localisées au niveau de l’organe mais peuvent se détacher et se propager à d’autres parties du corps, formant des « métastases ». Le pronostic de ce type cancer a été radicalement modifié ces dernières années notamment grâce à l’utilisation de l’immunothérapie qui consiste à utiliser des molécules qui vont stimuler les défenses immunitaires, pour qu’elles combattent les cellules cancéreuses. Le MTIG7192A et l’atézolizumab sont deux traitements d’immunothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du MTIG7192A administré seul ou en association avec l’atézolizumab chez des patients ayant une tumeur localement avancée ou métastatique. Les patients seront répartis en 2 groupes, et pour chacun des groupes, l’étude sera réalisée en 2 parties : une première partie visant à déterminer la dose de MTIG7192A à administrer et une deuxième partie dans le but d’étudier la sécurité, la tolérance, les paramètres pharmacocinétiques et l’efficacité primaire du MTIG7192A. Les patients du premier groupe recevront du MTIG7192A toutes les 3 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du MTIG7192A et de l’atézolizumab toutes les 3 semaines. Dans les 2 groupes de patients, le traitement sera répété jusqu’à la progression ou perte du bénéfice clinique. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 4 ans

Étude GC-LTFU-001 : étude de phase 2-3 de suivi à long terme évaluant la sécurité et l’efficacité d’un traitement par cellules T génétiquement modifiées chez des patients ayant reçu un tel traitement. Les lymphocytes T représentent les principaux acteurs de l’immunité antitumorale. Ils possèdent un récepteur, appelé TCR, qui leur permet de reconnaître certains éléments des cellules cancéreuses. Ces cellules peuvent être modifiées génétiquement afin d’améliorer leur capacité à reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. Les traitements par des produits à base de cellules T génétiquement modifiées ont montré une activité anticancéreuse lors d’études cliniques. La production de cellules T génétiquement modifiées comme les cellules T-CAR (pour récepteur antigénique chimérique) s’effectue à partir de cellules du patient qui sont ensuite modifiées afin qu’elles expriment un récepteur spécifique qui cible les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité d’un traitement par cellules T génétiquement modifiées chez des patients ayant reçu un tel traitement. Tous les patients auront des évaluations de l’innocuité tous les 3 mois pendant 6 mois puis tous les 6 mois pendant 5 ans, puis tous les ans jusqu’à la 15e année après la fin du traitement à l’étude. Ils devront également répondre à des questionnaires tous les 3 mois pendant 6 mois puis tous les 6 mois pendant 5 ans et auront des analyses biologiques tous les 3 mois pendant 6 mois puis tous les ans jusqu’à la 15e année après la fin de l’étude et un examen clinique tous les ans pendant 15 ans. Les patients seront suivis pendant 15 ans à partir de la fin du traitement par cellules T génétiquement modifiées.

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Essai clos aux inclusions
Hôpitaux de Rouen MAJ Il y a 4 ans

Étude PANEL : étude de dépistage visant à évaluer la contribution du séquençage de nouvelle génération à l’indentification de mutations de la lignée germinale chez des patients ayant des cancers à début précoce avec une composante sporadique ou héréditaire. Il est estimé que seulement 5 à 10 % des cancers ont une prédisposition héréditaire. Il y a 3 types de prédispositions : associées aux cancers communs, liées aux cancers héréditaires rares ou maladies génétiques pouvant évoluer en cancer. Malgré l’évidence de cette prédisposition héréditaire, l’analyse génétique basée sur le phénotype n’apporte pas souvent d’information sur la maladie. L’utilisation du séquençage de nouvelle génération permettrait d’analyser une panoplie de gènes sélectionnés pour leur implication dans les cancers et pourrait contribuer à clarifier le type de cancer des patients par l’identification de mutations délétères. L’objectif de cette étude est d’évaluer la contribution du séquençage de nouvelle génération à l’indentification de mutations de la lignée germinale chez des patients ayant des cancers à début précoce avec une composante sporadique ou héréditaire. Les patients seront répartis en 5 groupes selon leur type de cancer. - Dans le premier groupe seront inclus les patients ayant un cancer du sein à début précoce sans altérations génomiques de BRCA1, BRCA2 ou TP53. - Dans le deuxième groupe seront inclus les patients ayant un cancer de l’ovaire à début précoce sans altérations génomiques de BRCA1 ou BRCA2. - Dans le troisième groupe seront inclus les patients ayant un cancer pédiatrique sans altérations génomiques de TP53. - Dans le quatrième groupe seront inclus les patients ayant un cancer colorectal à début précoce sans altérations génomiques de APC, MUTYH, SMAD4, BMPR1A, PTEN ou STK11 en cas de polypose adénomateuse ou d’hamartome ou sans altérations génomiques de MSH2, MLH1 ou MSH6 en cas de cancer colorectal héréditaire sans polypose. - Dans le cinquième groupe seront inclus les patients ayant des tumeurs primaires multiples sans présenter une forme syndromique. Les échantillons de tous les patients seront séquencés et analysés pour 200 gènes sélectionnés.

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